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Un fou à l’Elysée

, par  NEMO , popularité : 39%
NJ-Ile de France
Bonjour Visiteur à partir du 15 juillet 2025

C’est entendu, un président de la République n’est pas un être normal comme vous et moi, à part peut-être Hollande, et on a vu ce que cela a donné. Mais avec Macron, on n’est pas loin de la camisole de force, et, horreur malheur, c’est lui qui détient toutes les manettes.

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Même ses « proches », ceux qui le côtoient presque tous les jours, pas ses amis, il n’en a apparemment pas, se demandent en privé si Macron n’a pas perdu les pédales (plaisanterie facile, je vous l’accorde, mais je n’ai pas pu m’en empêcher). Je ne vais pas trop insister sur le cas Macron, je vous ai mis en note la vidéo du psychiatre italien Adriano Segatori qui l’avait parfaitement diagnostiqué bien avant son élection de 2017 (et encore, les rumeurs sur Brigitte ne couraient pas à l’époque). Rappelons simplement son besoin maladif d’être quoi qu’il arrive sur la photo, son absence de lucidité sur lui-même, persuadé qu’il sait et fait tout mieux que tout le monde, et probablement qu’il serait adulé si un complot mondial n’était pas ourdi contre lui. Et puis ses décisions aberrantes, son aplomb quand il nie avoir dit ce qu’il a dit, lui repasserait-on l’enregistrement qui le prouve, sa faculté d’accuser les autres de ses propres turpitudes, sa désinvolture et son mépris des Français, son besoin enfantin de détruire tout ce qu’il touche… et son incapacité à admettre que les Français n’en veulent plus, et de voir que le monde entier se moque de lui (et de nous).

Alors qu’est-ce qu’on attend pour virer ce malfaisant, me direz-vous ? Hé bien ce n’est pas si simple. C’est que les rédacteurs de la Constitution de la 5ème République n’avaient pas prévu ce cas de figure, qui, il faut le reconnaître, n’aurait jamais dû se produire. Mettez-vous à la place de Michel Debré ou du Général de Gaulle : comment auraient-ils pu imaginer, eux qui se faisaient une certaine idée de la France, que les Français éliraient un jour un pareil guignol ? Dans leur esprit, par exemple, le Président, par définition un leader de haute tenue morale et intellectuelle, devait à tout moment ressentir si l’exécutif ou le législatif étaient en phase avec le peuple. Si c’était le gouvernement qui ne l’était plus, il le remplaçait, si c’était l’Assemblée Nationale, il la dissolvait, et si c’était lui, il s’en allait. Mais cela, c’était aux temps obscurs où les hommes étaient des hommes, les femmes des femmes, et la République une et indivisible.

Donc aujourd’hui, le gouvernement peut être renversé une fois, deux fois, trois fois, Macron peut indéfiniment nommer un nouveau premier ministre, qui constituera un gouvernement, se fera de nouveau renverser ; il nommera un nouveau premier ministre, et ainsi de suite jusqu’à la fin de son mandat. Rien, dans la Constitution, ne prévoit un nombre limite de nomination de gouvernements. Macron pourrait aussi dissoudre l’Assemblée, cela lui ferait gagner plusieurs mois, une nouvelle assemblée serait élue, il n’y aurait toujours pas de majorité de gouvernement, et Macron continuerait son petit manège de nominations de premiers ministres jetables. Pris d’un accès de lucidité, Macron pourrait enfin en tirer les conséquences, et démissionner, mais rien dans la Constitution ne l’y oblige, et tel qu’on le connait, il prendrait plutôt un malin plaisir à continuer d’emmerder les Français.

Quant à la destitution, il ne faut pas trop y compter : elle est certes prévue par la Constitution, mais les conditions sont tellement floues et difficilement applicables qu’on a plus de chances d’assister à une apparition de la Vierge Marie à Lourdes que de voir la chute de Macron. Qui, par exemple, aurait l’autorité pour missionner un collège de psychiatres auprès du président soupçonné de folie ?... sans compter que même si tous les élus étaient d’accord sur le diagnostic, un nombre conséquent n’ont aucun intérêt à son départ anticipé.

Nous boirons donc le calice jusqu’à la lie, à moins que quelqu’un se décide à sonner l’halali.

Note : Adriano Segatori : « Macron est un psychopathe » https://www.youtube.com/watch?v=YOhKBWTaOlY A l’époque, Segatori avait été massacré par tout « l’arc républicain » (qui fait le même constat que lui aujourd’hui) : pour tenir de tels propos, il ne pouvait être que comploto-fasciste.