A voir tous les cinglés qui circulent librement dans notre pays, c’est à se demander s’il ne serait pas plus efficace d’enfermer les gens sains d’esprit.

Ne serait-ce que ces derniers jours, il y a eu l’assassinat d’une adolescente de 15 ans à Nantes, d’un malien dans une mosquée à la Grande Combe. Point commun : les assassins étaient manifestement dérangés du ciboulot. Vous me direz, ça n’en fait que deux, et nous sommes plus de 60 millions d’habitants en France. Vous avez raison. En fait ce n’est pas tant ces deux zigotos qui me gênent, eux vont être déclarés plus ou moins responsables de leurs actes, jugés ou internés. Ils ressortiront sans doute un jour de la prison ou de l’hôpital psychiatrique dans lequel on les aura enfermés, ils tueront probablement à nouveau une ou plusieurs personnes qui auront eu la malchance de croiser leur chemin, mais bon, il y aura des survivants. Non, ce qui m’angoisse, c’est tous ces fous qui circulent tranquillement en liberté ; ces fous qui, en toute impunité, et pour satisfaire par proxy leur folie destructrice, commettent tous les jours des crimes contre le réel, contre la vérité, contre l’évidence, je dirai même plus, contre l’humanité.

Prenons le cas de Justin, 16 ans, l’assassin de la jeune Lorène, 15 ans, dans une école privée de Nantes. Qu’est-ce qu’ils nous ont tout de suite raconté, ces fous criminels : que Justin était français, à preuve, son prénom. Et il a dit une fois à quelqu’un qu’il était fasciné par Hitler. Hitler, nazi, donc extrême-droite, donc RN, Zemmour et Retailleau responsables, et coupables -ils n’ont hélas pas pu dégainer l’islamophobie, la victime, manque de pot, n’étant pas musulmane. Et qu’est-ce qu’ils ne nous ont pas dit ? Qu’il était d’origine turque, que, s’il s’appelle bien Justin, ce dont on peut douter, son deuxième prénom était Adar, prénom on ne peut plus turc. Et qu’est-ce qu’ils ont été obligés de reconnaître du bout des lèvres, après que des élèves aient parlé ? Qu’il avait envoyé à tous ses « camarades » de classe un texte écolo-délirant, mais bien entendu qu’il n’y avait aucun lien de cause à effet entre ce texte et son assassinat, alors qu’Hitler, ça, c’est du solide... à condition de ne pas insister sur l’origine turque du jeune assassin, la Turquie ayant toujours entretenu des relations très amicales avec l’Allemagne nazie (zut alors !).

Poursuivons avec Olivier, si c’est vraiment son prénom… Un prénom Français du terroir. Un Français, donc un chrétien (on n’en sait rien, mais ça fait bien dans le tableau), qui tue un musulman dans une mosquée. L’affaire est pliée. Du pain béni pour les dérangés de la cafetière idéologique. Et allons-y dans l’islamophobie, Mélenchon en pleurs devant une musulmane se trouvant par hasard (lol) place de la République, les musulmans vivent dans la peur de se faire égorger à tous les coins de rue par des identitaires, les fidèles d’Allah d’autant plus vulnérables que facilement reconnaissables à la tenue traditionnelle des gardiens de moutons de la péninsule arabique qu’ils portent en soumission au Créateur. Ouais, mais manque de pot (pour la deuxième fois), le nom de famille d’« Olivier » est Hadzovic. Il est d’origine bosniaque, rom, il vit du RSA. Ses parents, ses 10 ou 11 frères et sœurs occupent un « certain » nombre de logements sociaux. « Olivier a tué un jeune malien, un noir, en situation irrégulière, qui plus est, le malheureux. Aucun de ces fous criminels ne voudra voir qu’entre gens du voyage, arabes et noirs, c’est loin d’être le grand amour. Ce n’est pas une question de religion, c’est une pure question de racisme entre communautés exogènes. La preuve, l’épisode sanglant entre tchétchènes et maghrébins à Dijon, pourtant tous musulmans, qui a dû être arbitré par un cadi, comme au bled. Mais souligner un crime "raciste" perpétré par un manouche sur un noir, ça ne peut pas rentrer dans un esprit dérangé. Alors que l’islamophobie des Français, ça passe crème.

Ceci dit, et pour être parfaitement honnête, il y a encore plus fous que ces fous-là. Et il suffit de nous regarder dans une glace pour les voir : c’est nous tous, les Français, qui avons rendu ces assassinats possibles. C’est nous tous qui laissons faire, nous laissons insulter, baissons les yeux, nous tous qui, la tête dans le sable, nous disons « après-moi le déluge », « encore quelques minutes, monsieur le bourreau », mes RTT d’abord, pas un seul vote pour Zemmour, arc républicain anti RN… Finalement, c’est tous les Français qu’il faudrait enfermer.