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Plus ils sont humiliés, et plus Macron et Barrot se prosternent devant l’Algérie

, par  Manuel Gomez , popularité : 68%
Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.
Article du 15/04/2025
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Et nous continuons à nous agenouiller devant le gouvernement algérien. Enfin, quand je dis nous, je désigne notre président et son ministre des Affaires étrangères.
Mais est-ce bien le président algérien Abdelmajid Tebboune qui humilie ainsi la France ?
Vous n’avez pas encore fait sa connaissance, mais c’est lui qui a remplacé le général Gaïd Salah après son décès, paraît-il, des suites d’un arrêt cardiaque. Il s’agit du général Saïd Chengriha, le nouveau chef d’État-Major de l’ANP (Armée Nationale populaire).
Mais vous ne le savez sans doute pas, c’est l’ANP, qui a pris la direction de l’Algérie quelques mois après l’indépendance de juillet 1962, à l’issue d’affrontements sanglants contre l’ALN (Armée de Libération Nationale), c’est l’armée qui était cantonnée derrière les frontières de la Tunisie et du Maroc et qui ne fit mouvement qu’après les accords d’Évian, alors que l’ALN s’était opposée à l’armée française depuis les débuts du soulèvement.

Le général Chengriha, qui lui n’a pas connu personnellement la guerre d’Algérie, tient dans sa main le président algérien Abdelmadjid Tebboune. C’est lui qui décide, aujourd’hui, du destin futur du pays et il fait siennes les déclarations farfelues du dictateur turc Erdogan qui estime que plus de 5 millions d’Algériens furent massacrés au cours des 132 années d’occupation et de colonisation.
Il n’hésite pas à dénoncer la France sur ce qu’il considère « comme une ingérence dans les revendications du Hirak », qui se poursuivent depuis 2019.
Pour le général Chengriha, le rapport Stora, remis au président Macron, n’existe pas car, contre toutes les vérités historiques, aussi bien françaises qu’algériennes, qui comptabilisent 250 à 300.000 morts algériens, dont un bon quart directement par le FLN, il accuse la France d’avoir massacré « plusieurs millions de chouhadas » (martyrs).

Il ne le sait sans doute pas, mais il a un chaud partisan, en France, de ses théories, en la personne du sinistre Jean-Michel Aphatie (sur LCI, RTL) :
« Il faudra du temps mais un jour publiquement nous redirons, nous reconnaîtrons, nous conviendrons, le fait d’avoir envahi l’Algérie, d’avoir volé la terre aux Algériens, (et les Algériens l’avaient « volé » à qui ?) de les avoir plongés dans la famine, d’avoir amené le malheur dans ce pays. (La famine et le malheur « dans ce pays » c’est depuis 1962 qu’ils les connaissent !)
Un jour nous le reconnaîtrons. Cette semaine, dans L’Opinion, une tribune de Jean-Pierre Chevènement : c’est une hérésie ce que nous avons fait en Algérie. Il faudra du temps pour que les politiques reconnaissent que l’action que nous avons menée en Algérie depuis 1830 était une erreur historique profonde.
Comment la Corse est-elle devenue française et combien de temps elle l’est restée, comment l’Algérie est-elle devenue française et pourquoi ne l’est-elle pas restée : la différence c’est que quand l’armée va en Corse elle ne vole pas la terre, elle laisse les Corses vivre de leur terre, quand l’armée va en Algérie elle vole la terre et quand on vole la terre à un pays c’est le viol d’un pays que l’on commet et quand on viole c’est un crime donc on doit des excuses. (Non, ce ne sont pas des excuses que l’on doit, quand on a commis un crime et que l’on n’a pas été condamné, mais surtout de la repentance, non pas pour le peuple algérien, mais pour les Pieds Noirs et les Harkis « abandonnés par la France et son armée ! »)
Il faudra du temps pour que tout le monde en France accepte cette idée et un jour viendra où le travail de Benjamin Stora y aura beaucoup contribué. »
Ajoutons, à de telles déclarations, la toute récente : « Les Oradour-sur-Glane commis par l’armée française au cours de la guerre d’Algérie » qui l’oblige à fermer, momentanément, sa « gueule ».

Qu’il me soit permis de proposer une solution à Emmanuel Macron et à son ministre, Jean-Noël Barrot : pourquoi ne pas proposer, au gouvernement algérien d’échanger leur prisonnier, Boualem Sansal, contre notre « pro-Algérien » Aphatie, qui pourrait ainsi accéder à un poste qui lui conviendrait bien davantage que celui de « lèche-babouches » ?

Voir en ligne : https://magoturf.over-blog.com/2025...