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Macron a perdu les pédales.

, par  NEMO , popularité : 92%
NJ-Ile de France
Bonjour Visiteur à partir du 15 juillet 2025

Notre grand timonier a été très occupé, cette semaine : il a créé le ministère de la vérité, et il a déclaré la guerre à la Russie. L’un va bien avec l’autre !

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Pourtant, le journaliste dissident de référence -vous avez reconnu Pascal Praud – avait assuré, une semaine auparavant, dans l’heure des Pros qui avait suivi le torchon « complément d’enquête » – consacré à Cnews, que Macron ne s’était jamais mêlé de museler les médias… sans doute un second degré que je n’avais pas compris, quand on sait le rôle que notre président chéri a joué dans la décision de l’Arcom d’ « exécuter » C8. Tenez, je ne résiste pas au plaisir de vous rappeler la composition de cette agence « indépendante » : Le collège de l’Arcom comprend neuf membres : trois désignés par le président du Sénat, trois par le président de l’Assemblée nationale, deux respectivement par le Conseil d’État et la Cour de cassation. Son président est nommé par le président de la République. Les « désigneurs » sont, pour le Sénat, Gérard Larcher, LR macronain compatible s’il en est ; Yaël Braun Pivet, Renaissance, venue du PS, pour l’Assemblée Nationale ; les présidents du Conseil d’État et de la Cour de Cassation sont des socialistes pur jus, comme le président de l’Arcom. C’est dire que nous avons affaire à une représentation de l’ensemble des sensibilités politiques comme on n’en trouve que dans les pays à parti unique. Hé bien figurez-vous que Macron trouve (c’est une constante chez lui depuis son élection), qu’il y a encore trop de médias qui ne jouent pas le jeu démocratique tel qu’il le conçoit, vénérer H24, 7 jours sur 7, leur président Jupitérien. Au point qu’il a considéré comme une trahison d’Encelade (le chef des « géants » pour les lecteurs férus de mythologie) la mise au point de Martin Ajdari, le président de l’Arcom par lui nommé, lorsque ce courtisan à l’échine plutôt souple s’est aventuré à faire pour une fois honnêtement son travail, en récusant l’enquête bidonnée de RSF (Reporters sans frontières), laquelle devait constituer le point d’orgue de la charge anti-Cnews. Curieux, quand même, cette volte-face de l’Arcom, me direz-vous… Pas si curieux que cela, en fait, si l’on considère qu’une enquête parlementaire est en cours sur les dérives du service public de l’odieux visuel... et que l’Arcom est sur la sellette. Ceci dit, il y a autre chose qui met Macron en rage, c’est la naissance d’une chaine Cnews-prime, accessible sur le site et l’appli CNEWS, sur l’appli Canal + (Canal 178 ou 182) et sur les Box (Free canal 159, SFR canal 98, Bouygues canal 238 et Orange canal 226). De quoi se passer de la TNT, faire la nique à la censure en gestation et un joli bras d’honneur aux censeurs de tout poil et du parti unique.

Pourquoi cette agitation obsessionnelle à vouloir toute la presse à ses genoux, alors que personne n’ignore que dans le monde interconnecté actuel, il est parfaitement impossible d’empêcher l’information (ou d’ailleurs la désinformation) de circuler ? La réponse serait-elle que ce que l’on a pris pour une intelligence stratosphérique chez notre Mozart de la Finance serait au contraire une absence stratosphérique d’intelligence (au sens du Robert : manque de jugement, action ou parole sotte ou maladroite) ? Il faut hélas se rendre à l’évidence, notre prétendu Jupiter, celui qui tient le destin de la France au bout d’un doigt appuyé sur le bouton nucléaire, n’est pas intelligent. Pire, il s’est entouré d’une cour qui ne manque pas une occasion de révéler sa profonde incompréhension des réalités du pays – confère la vidéo hallucinée que l’Élysée vient de produire, et qui s’attaque directement à Cnews, Praud, de Villiers, mais aussi Retailleau (son ancien ministre de l’Intérieur) et David Lisnard ! Comment faire plus stupide et contreproductif ? Macron, je le répète, et tant pis si on vient me chercher à 6 heures du matin pour me mettre en tôle, est dangereux pour la France. Il souhaite, il veut la guerre, pas n’importe quelle guerre, une guerre digne de lui, une guerre nucléaire, qui détruirait le monde, mais surtout qui lui permettrait de s’afficher en tenue de combat, dans son bunker souterrain, le regard tourné vers la ligne rouge de Moscou. Et pour amener la guerre, il faut préparer la populace par une « bonne » presse. D’où les visites quasi hebdomadaires de Zélinsky, l’annonce de la fourniture (aussi bidon que l’enquête de RSF) de 100 Rafale, un service militaire volontaire - un effectif de 3000 fantassins, largement suffisant pour envahir la Russie-, un effort de guerre avec un emprunt obligatoire, des généraux d’antichambres avertissant les Français qu’ils devaient se préparer à perdre leurs enfants (Macron n’en a pas, comme la plupart des dirigeants occidentaux va-t-en-guerre), l’obstination qu’il met à essayer de saboter toutes les tentatives de paix entre la Russie et l’Ukraine…

Nous sommes en guerre, répète-t-il d’une voix sépulcrale. Et les Français de se poser la question essentielle : et ma retraite ? (rendons à César ce qui appartient au magazine Furia et à Marsault, dont un dessin m’a inspiré la chute de la tribune - abonnez-vous à Furia, si ce n’est déjà fait : la macronie veut le faire disparaître)