Avez-vous pris votre abonnement 2025 ? Non ! CLIQUEZ ICI !
Ou alors participez avec un DON


ATTENTION pour 2026 les participations vont augmenter, les engagements actuels ne varient pas !
Découvrez des pages au hasard de l’Encyclo ou de Docu PN
A compter du 25 mai 2018, les instructions européennes sur la vie privée et le caractère personnel de vos données s’appliquent. En savoir +..

Vous êtes le 5383ème visiteur(s) pour aujourd'hui pensez à vous abonner pour soutenir le travail du site !
Faites un Don/soutien régulier ou autre ! Soutien-Don


François, le pape qui n’aimait pas les Chrétiens ?

, par  NEMO , popularité : 26%
NJ-Ile de France

Quand la gauche cathophobe encense un pape, on ressent comme un malaise.

JPEG - 65.4 ko

Le pape François est mort, paix à son âme. Tout ce qui compte y est allé de son hommage, plus ou moins appuyé, les « grands » et les moins « grands », dont l’inévitable Macron, se sont bousculés pour être sur la photo de funérailles suivies par le monde entier. Bref, du business as usual, comme il se dit chez les « anywhere ». Mais le pape est une personne publique, qui, au-delà du spirituel, est le porte étendard d’un milliard et demi de chrétiens, et, à ce titre, il a des pouvoirs mais aussi des devoirs envers sa communauté. Pape des pauvres, François, comme on nous l’a répété à satiété, oui, mais de quels pauvres ? Des pauvres chrétiens d’Orient martyrisés, assassinés, violés, dépouillés ? J’ai cherché, je n’ai pas trouvé trace de compassion pour eux, ni d’ailleurs de condamnation pour leurs tourmenteurs. Par contre, des « pauvres » migrants – qui pour une bonne part ont payé des fortunes pour entrer en Europe, smartphone à l’oreille et Nike aux pieds-, le pape François en a fait son principal thème d’action, au point d’inventer un nouveau péché, « le péché contre la création, les peuples autochtones et les migrants » punissant les chrétiens sans cœur qui n’ouvriraient pas assez grand les bras, leurs portefeuilles et leurs régimes sociaux, pour accueillir dignement ces damnés de la Terre, essentiellement musulmans (est-ce parce qu’ils sont musulmans qu’ils sont pauvres, ou parce qu’ils sont pauvres qu’ils sont musulmans), qui ne sont qu’amour et fraternité. J’ai dit ce que j’avais à dire sur ce sujet dans une tribune de 2023, L’Islam, la religion qui fait envie au Pape.

François, il est vrai, s’est montré intraitable sur l’avortement, l’euthanasie ou le mariage pour tous. Encore heureux, c’est quand même le minimum syndical – tu ne tueras point - que l’on peut attendre du représentant du Christ sur terre. Notons qu’en l’espèce la religion catholique ne se distingue en rien des autres religions, y compris les plus belliqueuses, qui condamnent toutes, sans exception, ces pratiques du monde « éveillé ». Mais à part ça, madame la marquise, on pourrait dire qu’il coche toutes les cases d’un wokisme bon teint, sur des sujets qui sont loin du dogme de l’infaillibilité pontificale : farouche partisan de l’écologisme punitif, covido-vaccinophile compulsif vouant aux enfers les sceptiques, mondialiste tous azimuts, François aurait eu largement sa place aux côtés des Schwab, Soros, Gates et compagnie dans les grands raouts de Davos.

Et c’est à cette connivence que je veux en venir : François n’aimait pas les cathos traditionalistes, qui se «  reproduisent comme des lapins », ou qui assistent à des messes en latin où les curés portent des « déguisements (qui) dissimulent parfois des déséquilibres, des déviations affectives, des problèmes comportementaux, un malaise personnel qui peut être instrumentalisé » (dans son autobiographie, Spera). Ça ne vous rappelle rien ? Nos chefs d’État occidentaux, tous plus progressistes les uns que les autres, méprisants envers les gueux qui ont l’outrecuidance de s’accrocher à leurs traditions et à leur identité, des « élites » qui détestent les peuples et les pays qu’ils dirigent et dont ils œuvrent à la la disparition ?

Si aujourd’hui on constate un sursaut de la part des chrétiens, en France et dans le monde, sursaut qui vient essentiellement des fidèles traditionalistes, ce sursaut n’est-il pas le signe d’un rejet du progressisme et du pape qui l’a porté ? Un sursaut qui rejoint la révolte en marche des peuples occidentaux contre leurs dirigeants félons ?
Décidément, François était bien un pape de son temps.