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L'Hôpital public, malade de la bureaucratie

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Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.
Bonjour Visiteur à partir du 15 juillet 2025

« L’Hôpital public, malade de la bureaucratie »

Le libéralisme, voilà l’ennemi ! A entendre les dévots étatistes, c’est lui qui serait à la source de tous les maux français dévoilés par le Covid-19. La désindustrialisation du pays, causée par les délocalisations, n’aurait ainsi pour explication que la seule recherche de la rentabilité et du profit. Mais l’explication est un peu courte : si certains industriels ont choisi de fabriquer ailleurs qu’en France, c’est aussi pour fuir un pays dont le taux de prélèvement est le plus élevé de l’OCDE, et pour échapper à un syndicalisme militant dont la seule préoccupation est de réintroduire la lutte de classes et la haine du patron. De ce point de vue, les premiers appels à la grève relancés par la CGT, qui a bloqué la reprise de l’usine Renault de Sandouville (Seine-Maritime) sur une argutie juridique, ne peuvent être compris, pour un chef d’entreprise, comme des encouragements à produire sereinement en France. De la même manière, le libéralisme n’a non plus rien à voir avec la crise du secteur hospitalier, telle qu’elle s’est révélée lors de l’épidémie. L’hôpital est gravement malade, assurément. Et Emmanuel Macron a raison de vouloir ces jours-ci relancer sa réforme, en répondant à la colère justifiée des infirmières sous-payées. Mais ce secteur souffre avant tout d’un excès de bureaucratie et d’une centralisation coupée des réalités du terrain. L’AP-HP (Assistance publique-Hôpitaux de Paris) est devenue, à elle seule, une aberration technocratique.

La France est un des pays qui dépense le plus pour la santé. En 2018, la consommation de soins et de biens médicaux a atteint 3000 euros par habitant. Les dépenses de santé représentent 11,3 % du PIB contre 9,8% pour la moyenne européenne. Seule l’Allemagne consacre à ce secteur 11,2% de son PIB. Mais là où ce pays a su maîtriser l’épreuve sanitaire, la France s’est vite montrée dépassée. La comparaison entre les deux pays donne d’ailleurs une des clefs du Mal français : l’absence d’organisation rationnelle. Ainsi, les hôpitaux français emploient 35% de leurs effectifs à des tâches administratives et non médicales, contre 24% en Allemagne. Comme le remarque Robert Holcman (1) : "Dans les hôpitaux français, il y a deux fois plus de maçons, de menuisiers, de peintres en bâtiment , de jardiniers, d’électriciens, etc., que de préparateurs en pharmacie, de masseurs-kinésithérapeutes, d’agents de stérilisation, de techniciens de laboratoire, de laborantins et de manipulateurs en électro-radiologie médicale". Il est urgent de réformer l’hôpital public et les Agences régionales de santé (ARS), ces organismes déconcentrés producteurs de normes et de paperasses. Mais vouloir y mettre toujours plus d’Etat et d’argent serait, à coup sûr, condamner le malade à l’asphyxie.

(1) Le Débat (mars-avril 2020)

Liberté d’expression par Ivan Rioufol

Voir en ligne : https://blog.lefigaro.fr/rioufol/20...