Lorsqu’éclate la guerre des 6 jours, Serge Gainsbourg, juif jusqu’aux bout des ongles – je vous raconterai un jour nos rencontres que j’ai couché sur des pages et des pages de notes – écrit cette belle chanson en soutien à Israël, auquel il déclare son attachement et son amour : « je défendrai contre tout ennemi le sable et la terre qui m’étaient promis ».
Cette chanson, je le constate régulièrement, des Français la découvrent tous les jours.
Serait-elle boycottée par les éditeurs de musique et les radios, enterrée par les sites de fans, « oubliée » des rééditions de compilations ?
Possible.
Mais alors, et je pose la question à ceux qui ont aimé et aiment l’artiste et l’homme : méritez-vous l’intérêt que vous portez à cet homme qui fracassait l’hypocrisie de son époque, vous qui le trahissez en faisant disparaitre la dimension juive, profondément sioniste, de Serge Gainsbourg ?
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