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1955 : Un massacre en Algérie Par Roger Vetillard Il y a 70 ans : le 20 août 1955 dans le Nord-Constantinois

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Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.
Bonjour Visiteur à partir du 15 juillet 2025
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Le 20 août 1955 en Algérie est un moment dramatique de la guerre d’Algérie peu évoqué par les historiens et par la presse, à l’inverse du 8 mai 1945 de Sétif auquel il peut être comparé.

Le chef du FLN du Nord-Constantinois, Youcef Zighoud, musulman intégriste, constatant que le peuple ne se mobilise pas, veut « sauver la révolution ».

Il prépare une opération pour compromettre la population musulmane, récupérer des armes, des médicaments et du matériel, punir « les traitres » c’est-à-dire les francophiles, s’attaquer aux « colons » et aux bâtiments officiels.

Des émissaires parcourent le bled pour enrôler les civils et rassembler des armes. Le jour n’est pas choisi par hasard : le 20 août 1955 est le 1er jour de l’an 1375 de l’Hégire (calendrier musulman). A midi, le Djihad est annoncé depuis le minaret des mosquées. Dans les localités des hommes armés encadrent des civils lancés à l’assaut des Européens.

Ces attaques sont contenues par les forces de l’ordre venues au secours des assaillis.

Des massacres ont lieu : à la mine d’El Halia, 37 Français dont 10 enfants (certains de moins de 3 ans) et des femmes sont égorgés. Ce drame fait la une de la presse et est exploité par le service d’action psychologique de l’armée française au point d’occulter les autres massacres.

A Aïn Abid, 9 européens sont massacrés dont un vieillard hémiplégique et un bébé de quelques jours et à Saint-Charles, il y a 13 morts dont 3 enfants. Philippeville est envahie par des insurgés qui se heurtent aux forces de l’ordre. 14 militaires et policiers sont tués et on compte 8 morts et 11 blessés européens. On relève 134 morts et 700 arrestations parmi les rebelles.

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Au total, 47 localités connaissent des troubles. Le bilan humain s’établit à 119 morts européens, 48 membres des forces de l’ordre et 42 musulmans francophiles. Chez les assaillants les pertes sont évaluées à plus de 1000 morts et plusieurs centaines de blessés. L’Algérie affirme qu’il y a eu 12000 morts : ce chiffre ne peut être accepté. Les responsables du FLN ont affirmé qu’ils donneraient les identités de toutes ces victimes. 70 ans plus tard, elles ne sont toujours pas connues…

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Jacques Soustelle, gouverneur général bouleversé par le spectacle des morts et des blessés, déclare « il n’y a pas d’alternative, c’est la guerre, il faut la faire ! ».

Les négociations entamées avec les indépendantistes sont interrompues. Ces journées constituent un tournant dans la guerre d’Algérie. La lutte pour l’indépendance a cédé la place à une guerre de religion pour éloigner du pays tous les non-musulmans.

Mohammed Harbi, historien algérien, a pu dire qu’il y avait chez nombre de responsables du FLN une volonté de « nettoyage ethnique ».

Voir en ligne : http://clan-r.org/portail/1955-un-m...